dimanche 17 janvier 2010

Hachy - Grotte de Kaschbour - 7 km


PENSEE: geloof en wetenschap bouwen op elkander

Ze staan weer aan... telkens als ik deze plaats voorbij loop staan ze aan. 'S ochtends vroeg, in de week, op WEs, en zelfs laat in de nacht. Soms minder, soms meer, maar altijd aan. Zonder verbazing staar ik naar de  aangestoken kaarzen alsof ik verwachtte dat ze de lucht zouden verwarmen in deze koude en vochtige zondag namiddag. Zielig. Het is een heilige grot en dan?.Buiten het  prachtig flikkeren van het spel van tientallen vlammekes in hun rood potje gebeurt er helemaal niets. Geen vonk van een nieuw gevoel, geen warme feeling, geen gloeiende idees, ... niets! Dus sta ik daar en weet steeds niet waarom mensen in God geloven. Krijgen zij het teken of de bevestiging van een zeker "bestaan"  waar ik geen recht op heb of is het eerder anders om. Dat ik het rationeel en filosofisch denken bijgekregen heb dat zij missen?   Al startend op het besneeuwd pad door het bos "Bois du mauvais passage" dringt een gedacht door. Eigenlijk moet ik toegeven dat ik overtuigd ben dat de mens een diep behoefte heeft om in iets te geloven dat ie echt vind. Mijn hypothese is dat die nood feitenlijk een step up of een trekker is om in het leven te vorderen. En die vordering komt van het feit dat de mens zijn geloof wil nakijken en uittesten wat in beurt de stappen naar het wetenschappelijke zet. Onder deze veronstelling bouwen wetenschap en geloof op elkander. Wetenschap zou niet bestaan als het niet om een geloof te bevestigen of af te schieten was and geloof zou nooit zo sterk zijn als het niet bestrijdt werd. In dat geval wat zou mijn geloof zijn? Eigenlijk voel ik me wel overtuigd over een flink aantal zaken. Ten eerste geloof ik individueele verantwoordelijkheid. Zou iedereen starten met construktief en pro-aktief initiatief te nemen in zijn eigen omgeving en de gevolgen van eigen akties en beslissingen aanvaarden dan zou de mens al een flink stap verder staan. Ten tweede geloof ik de reddersfilosofie "red jezelf eerst, anders kan je niemand anders meer redden". Logisch niks op aan te voegen. Ten derde ...  Ja, ik zou zo volle paginas verder kunnen, maar wat mij vandaag toch nog bezorgt is welk geloof mij de trails op doet gaan. Wat zoek ik? Waarom voel ik mij zo goed eens dat er geen enkel teken van beschaving niet meer bestaat?   Waarom kijk ik er zo naar uit om nieuwe trails te ontdekken? Niets lijkt op een bospad als een ander bospad, nee? ... Mijn vragen gaan gelijk en samen met de zon neer. Ze vormen ongelooflijke uitzichten die niets te maken hebben met het zelfde landschap een uur eerder en zullen morgen opnieuw komen opdagen. Inmiddels, sluit ik mijn wandeling door bos en weide en ben ik terug aan het startpunt: de heilige grot. Droom ik of hebben de kaarsen mij gegroet met wederzijds respekt...

dimanche 3 janvier 2010

Pensée en marche: Oubliez le pragmatisme pour mieux laisser le calvaire vous ravir


Belgique - Mortinsart - 7.1km - 03/01/2010

Le plus dur aujourd'hui n'était ni le froid, ni la marche mais le choix entre le parcours jaune et le parcours vert! Pas un choix cornélien, pas même une renonciation, presqu'un pile ou face. Et pourtant...

J'étais partie pour le parcours vert. Allez m'expliquer pourquoi, j'ai ouvert le débat avec Nancy,  mon amie de cœur et de promenade. Le jaune s'étend sur 6 km tandis que le vert offre deux alternatives, soit 4.8 soit 7.1 km, en d'autres termes l'opportunité de couper court aux "brrrrr" et "glaglagla" en cas de baisse de courage.  Vert 1 point. Par contre, le point de départ du vert se nomme "calvaire". Pas vraiment encourageant! Jaune 1 point. Et de plus, on avait repéré les premières balises jaunes. Pour une fois pas besoin de dénicher le point de départ des promenades fléchées, toujours bien planquées. Jaune 2 points! Fallait pas plus pour  que le jaune l'emporte sur cet argument pragmatique. La réalité s'est avérée différente. En effet, après 500 mètres parcourus à la recherche infructueuse de la première balise, le doute s'est installé dans nos esprits. L'avions-nous réellement aperçue? Étions-nous bien arrivées par cette route? Inspection vaine de chaque poteau de face, de dos. Pffff, comme si les baliseurs allaient planquer leurs repères derrière le support. Complètement givrées les promeneuses! Mais qui d'entre vous n'a jamais lorsqu'il ne trouvait pas  l'objet de ses recherches à l'endroit supposé perdu tout raisonnement logique et commencé à chercher tout azimut?  ah ah. Revenons-en à nous. Un brin déboussolées, nous nous sommes plongées dans notre seul support stable, la carte topographique. C'est à cet instant qu'on a réalisé que le parcours jaune s'allongeait sur les routes de campagne goudronnées alors que nos envies baladines préféraient les chemins de terre, les flaques glacées qui craquent sous les pieds et les glaçons saveur feuilles mortes fondant sous les pas. Ni une ni deux, nous avons rebroussé chemin et entamé le parcours vert qui s'est ouvert sur des panoramas givrés à 360°, des impressions de nuages de glace (en réalité la cime des sapins gelés),  et des diamants de neige. Un ravissement de 7.1 km ponctué d'enivrants rayons de soleil.



samedi 2 janvier 2010

Pensée en marche #1: l'énergie ici maintenant


Belgique - Attert - 7km - 02/01/2010

Il y a tant de matins mous et puis soudain un matin plein d'énergie! Ce samedi matin 8h, les yeux grand ouverts, les oreilles à l'affût des premiers bruits familiers qui s'oubliaient dans une froide nuit, je sentais le monde à mes pieds. Ainsi en était-il aussi de mon mari. "hmmmm, qu'est ce qu'on fait ce matin. Tu veux aller promener chérie?" Alors que mes oreilles savouraient encore ce qu'elles venaient t'entendre, mes jambes s'affolaient déjà à enfiler mes chaussettes de rando (Bridgedale trekker - à conseiller!). Ce n'est que dans la voiture en direction d'Attert  que mon mari m'avouera qu'il avait en tête un petit "tour du quartier" lorsqu'il a proposé une promenade et non une randonnée de 7km. Oups! Ceci étant bien équipés, nous étions prêts à affronter les -6°! Et ce avec toujours autant d'énergie! D'où ma question: comment se distribuent les flux d'énergie? Pourquoi y a-t-il des moments avec et des moments sans? Pourquoi étions-nous tous les deux réveillés tôt mon mari et moi et en pleine forme alors que le lendemain nous allions dormir jusqu'à midi? Admettons que l'énergie humaine se répartisse inégalement, cela voudrait dire qu'il y aurait des moments de surcapacité énergétique, d'où du gaspillage de cette réserve d'énergie inutilisée et instockable (ce qui serait arrivé si nous étions resté à glander au lieu de promener) et d'autres moments où le manque de boosters naturels devrait être compensé par la consommation d'aliments. Interpellant. Je comprends mieux pourquoi mon cher mari a insisté pour passer à la boulangerie ce matin là :-)

Ceci étant, après être passé le long d'une rivière sous un petit pont gelé, nous avons suivi une route de campagne tranquille à travers champs et villages. Et de transis, nous terminions notre tour les joues rouges et piquantes, mais le corps chaud.