De Panne - Natuurreservaat Westhoek - 7.5km
Les amis, rien de tel. Il y a ceux qui comptent même si on ne les a plus vus depuis 5 ans, ceux qui sont là dans les moments durs, ceux qui partagent des guindailles mémorables (pourtant souvent et paradoxalement remplies de souvenirs nébuleux ou épisodiques) et puis il y a les amis qui vous invitent sur un coup de tête à la mer et où vous acceptez avec plaisir sans réfléchir... C'est ainsi qu'on s'est retrouvé à la côte belge. Quel bonheur la mer en hiver, loin des déceptions météorologiques. Alors qu'en été, on espère et désespère quant aux beaux jours, qui ne viennent pas, l'hiver lui s'avère sans surprises, conforme aux attentes: froid, humide et venteux. Jamais déçu:-)
Bref, après une soirée poker agitée, arrosée et tardive au coin du feu, nous voilà enfin levés et après que les filles se soient relayées en boucle pour faire pipi, prêts à partir nous balader dans la réserve naturelle du Westhoek. Non seulement, je suis ravie de partir à la découverte de paysages que je connais bien trop peu, mais également d'utiliser pour la première fois mon gps de rando pour enregistrer un tracé. Jusqu'à présent j'ai tracé mes rando sur Geolives puis exportés vers mon gps. Pas l'inverse. Bien que je n'ai pas eu ou pris le temps de consulter son mode d'emploi, j'étais persuadée que l'utilisation de mon Garmin Oregon 300 serait suffisamment intuitive... Tiens tiens. Trop naïve la petite Sandra. Les premières 10 minutes, j'étais en mode calculateur d'itinéraire. Il comptait les mètres parcourus: 200m, 300m, 400m. C'est étrange le pointeur sensé indiquer notre position ne bouge pas... 500m, 600m, ... 500m, 400m ... oups! Ca foire! Vous me croyez si après ça j'ai essayé de marquer les ways points, d'enregistrer un tracé, de ... et puis les batteries ont lâché! Grrrr quelle frustration, néanmoins très vite absorbée par la vue imprenable sur les dunes ocres, les bruyères et la mer gris-bleu qui nous appelait au large. Les graminées ayant virés au noir en hiver rajoutent au mystère des lieux qui envoutent. Passé les dunes, un vent piquant gifle les joues et gonfle les voiles des chars qui voltigent sur la plage. La mer s'est recroquevillée sur elle-même comme pour s'abriter elle aussi de ce vent impétueusement glacial laissant dans son sillage des milliers de ciseaux. Seules quelques âmes perdues se sont aventurées sur ce bout de terre belge... coin que je vous recommande chaudement (sans vouloir faire de jeu de mots facile:-)
J'abandonne là pour aujourd'hui l'étendue de plage et dunes de mes souvenirs et m'en retourne régler le grain de sable qui a enrayé la bonne collaboration entre mon GPS et moi: la lecture du mode d'emploi.
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