dimanche 7 février 2010

Pensée en marche: grain de sable

De Panne - Natuurreservaat Westhoek - 7.5km

Les amis, rien de tel. Il y a ceux qui comptent même si on ne les a plus vus depuis 5 ans, ceux qui sont là dans les moments durs, ceux qui partagent des guindailles mémorables (pourtant souvent et paradoxalement  remplies de souvenirs nébuleux ou épisodiques) et puis il y a les amis qui vous invitent sur un coup de tête  à la mer et où vous acceptez avec plaisir sans réfléchir...  C'est ainsi qu'on s'est retrouvé à  la côte belge. Quel bonheur la mer en hiver, loin  des déceptions météorologiques. Alors qu'en été, on espère et désespère quant aux beaux jours, qui ne viennent pas, l'hiver lui s'avère sans surprises, conforme aux attentes: froid, humide et venteux. Jamais déçu:-)

Bref, après une soirée poker agitée, arrosée et tardive au coin du feu, nous voilà enfin levés et après que les filles se soient relayées en boucle pour faire pipi, prêts à partir nous balader dans la réserve naturelle du Westhoek. Non seulement, je suis ravie de partir à la découverte de paysages que je connais bien trop peu, mais également d'utiliser pour la première fois mon gps de rando pour enregistrer un tracé. Jusqu'à présent j'ai tracé mes rando sur Geolives puis exportés vers mon gps. Pas l'inverse. Bien que je n'ai pas eu ou pris le temps de consulter son mode d'emploi, j'étais persuadée que l'utilisation de mon Garmin Oregon 300 serait suffisamment intuitive... Tiens tiens. Trop naïve la petite Sandra. Les premières 10 minutes, j'étais en mode calculateur d'itinéraire. Il comptait les mètres parcourus: 200m, 300m, 400m. C'est étrange le pointeur sensé indiquer notre position ne bouge pas... 500m, 600m, ... 500m, 400m ... oups! Ca foire! Vous me croyez si après ça j'ai essayé de marquer les ways points, d'enregistrer un tracé, de ... et puis les batteries ont lâché! Grrrr quelle frustration, néanmoins très vite absorbée par la vue imprenable sur les dunes ocres, les bruyères et la mer gris-bleu qui nous appelait au large.  Les graminées ayant virés au noir en hiver rajoutent au mystère des lieux qui envoutent. Passé les dunes, un vent piquant gifle les joues et gonfle les voiles des chars qui voltigent sur la plage. La mer s'est recroquevillée sur elle-même comme pour s'abriter elle aussi de ce vent impétueusement glacial laissant dans son sillage des milliers de ciseaux. Seules quelques âmes perdues se sont aventurées sur ce bout de terre belge... coin que je vous recommande chaudement (sans vouloir faire de jeu de mots facile:-) 

J'abandonne là pour aujourd'hui l'étendue de plage et dunes de mes souvenirs et m'en retourne régler le grain de sable qui a enrayé la bonne collaboration entre mon GPS et moi: la lecture du mode d'emploi.

dimanche 17 janvier 2010

Hachy - Grotte de Kaschbour - 7 km


PENSEE: geloof en wetenschap bouwen op elkander

Ze staan weer aan... telkens als ik deze plaats voorbij loop staan ze aan. 'S ochtends vroeg, in de week, op WEs, en zelfs laat in de nacht. Soms minder, soms meer, maar altijd aan. Zonder verbazing staar ik naar de  aangestoken kaarzen alsof ik verwachtte dat ze de lucht zouden verwarmen in deze koude en vochtige zondag namiddag. Zielig. Het is een heilige grot en dan?.Buiten het  prachtig flikkeren van het spel van tientallen vlammekes in hun rood potje gebeurt er helemaal niets. Geen vonk van een nieuw gevoel, geen warme feeling, geen gloeiende idees, ... niets! Dus sta ik daar en weet steeds niet waarom mensen in God geloven. Krijgen zij het teken of de bevestiging van een zeker "bestaan"  waar ik geen recht op heb of is het eerder anders om. Dat ik het rationeel en filosofisch denken bijgekregen heb dat zij missen?   Al startend op het besneeuwd pad door het bos "Bois du mauvais passage" dringt een gedacht door. Eigenlijk moet ik toegeven dat ik overtuigd ben dat de mens een diep behoefte heeft om in iets te geloven dat ie echt vind. Mijn hypothese is dat die nood feitenlijk een step up of een trekker is om in het leven te vorderen. En die vordering komt van het feit dat de mens zijn geloof wil nakijken en uittesten wat in beurt de stappen naar het wetenschappelijke zet. Onder deze veronstelling bouwen wetenschap en geloof op elkander. Wetenschap zou niet bestaan als het niet om een geloof te bevestigen of af te schieten was and geloof zou nooit zo sterk zijn als het niet bestrijdt werd. In dat geval wat zou mijn geloof zijn? Eigenlijk voel ik me wel overtuigd over een flink aantal zaken. Ten eerste geloof ik individueele verantwoordelijkheid. Zou iedereen starten met construktief en pro-aktief initiatief te nemen in zijn eigen omgeving en de gevolgen van eigen akties en beslissingen aanvaarden dan zou de mens al een flink stap verder staan. Ten tweede geloof ik de reddersfilosofie "red jezelf eerst, anders kan je niemand anders meer redden". Logisch niks op aan te voegen. Ten derde ...  Ja, ik zou zo volle paginas verder kunnen, maar wat mij vandaag toch nog bezorgt is welk geloof mij de trails op doet gaan. Wat zoek ik? Waarom voel ik mij zo goed eens dat er geen enkel teken van beschaving niet meer bestaat?   Waarom kijk ik er zo naar uit om nieuwe trails te ontdekken? Niets lijkt op een bospad als een ander bospad, nee? ... Mijn vragen gaan gelijk en samen met de zon neer. Ze vormen ongelooflijke uitzichten die niets te maken hebben met het zelfde landschap een uur eerder en zullen morgen opnieuw komen opdagen. Inmiddels, sluit ik mijn wandeling door bos en weide en ben ik terug aan het startpunt: de heilige grot. Droom ik of hebben de kaarsen mij gegroet met wederzijds respekt...

dimanche 3 janvier 2010

Pensée en marche: Oubliez le pragmatisme pour mieux laisser le calvaire vous ravir


Belgique - Mortinsart - 7.1km - 03/01/2010

Le plus dur aujourd'hui n'était ni le froid, ni la marche mais le choix entre le parcours jaune et le parcours vert! Pas un choix cornélien, pas même une renonciation, presqu'un pile ou face. Et pourtant...

J'étais partie pour le parcours vert. Allez m'expliquer pourquoi, j'ai ouvert le débat avec Nancy,  mon amie de cœur et de promenade. Le jaune s'étend sur 6 km tandis que le vert offre deux alternatives, soit 4.8 soit 7.1 km, en d'autres termes l'opportunité de couper court aux "brrrrr" et "glaglagla" en cas de baisse de courage.  Vert 1 point. Par contre, le point de départ du vert se nomme "calvaire". Pas vraiment encourageant! Jaune 1 point. Et de plus, on avait repéré les premières balises jaunes. Pour une fois pas besoin de dénicher le point de départ des promenades fléchées, toujours bien planquées. Jaune 2 points! Fallait pas plus pour  que le jaune l'emporte sur cet argument pragmatique. La réalité s'est avérée différente. En effet, après 500 mètres parcourus à la recherche infructueuse de la première balise, le doute s'est installé dans nos esprits. L'avions-nous réellement aperçue? Étions-nous bien arrivées par cette route? Inspection vaine de chaque poteau de face, de dos. Pffff, comme si les baliseurs allaient planquer leurs repères derrière le support. Complètement givrées les promeneuses! Mais qui d'entre vous n'a jamais lorsqu'il ne trouvait pas  l'objet de ses recherches à l'endroit supposé perdu tout raisonnement logique et commencé à chercher tout azimut?  ah ah. Revenons-en à nous. Un brin déboussolées, nous nous sommes plongées dans notre seul support stable, la carte topographique. C'est à cet instant qu'on a réalisé que le parcours jaune s'allongeait sur les routes de campagne goudronnées alors que nos envies baladines préféraient les chemins de terre, les flaques glacées qui craquent sous les pieds et les glaçons saveur feuilles mortes fondant sous les pas. Ni une ni deux, nous avons rebroussé chemin et entamé le parcours vert qui s'est ouvert sur des panoramas givrés à 360°, des impressions de nuages de glace (en réalité la cime des sapins gelés),  et des diamants de neige. Un ravissement de 7.1 km ponctué d'enivrants rayons de soleil.